Le courtier en assurances met ses compétences au service des entreprises et des particuliers dans l’optique de leur trouver le contrat idéal qui répond à leurs besoins. Pour cela, il va être amené à comparer les offres des compagnies d’assurances existantes. Il maîtrise également la protection des données, la gestion des risques et des réclamations. Cependant, avant de devenir courtier en assurances, ce professionnel doit obéir à plusieurs conditions d’ordre scolaire, financier, moral et administratif.
Quels sont les types de conditions nécessaires afin de devenir courtier en assurances ?
Avant d’exercer pleinement son métier, le courtier en assurances doit répondre à différents types de conditions. Celles-ci ont pour but de prouver que le professionnel exerce légalement son travail. Elles rassurent aussi la clientèle qui souhaite être conseillée et accompagnée par une personne irréprochable.
Des conditions de formation
Toute personne qui se destine à devenir courtier en assurances doit avoir été formée dans des études juridiques. Elle doit, par exemple, être titulaire d’un BTS assurance ou d’un DUT carrières juridiques.
Une capacité professionnelle de niveau 1 lui sera aussi demandée. Celle-ci s’obtient de 3 façons différentes :
- Effectuer un stage de 150 heures dans une compagnie d’assurance ;
- avoir travaillé 2 à 4 ans en tant qu’agent d’assurances ;
- être titulaire d’une licence ou d’un master en assurances.
Des conditions d’honorabilité et de garantie financière
Que veut-on dire par conditions d’honorabilité ? Cela signifie que le futur courtier en assurances possède un casier judiciaire vierge. Cette condition n’est pas inédite puisqu’elle est aussi demandée à toutes les personnes souhaitant travailler dans le commerce ou dans la police.
Si le casier judiciaire de l’aspirant courtier en assurances comporte des délits, un délai d’au moins dix ans est imposé avant de pouvoir devenir courtier en assurances.
En ce qui concerne la garantie financière, le futur courtier en assurances doit avoir constitué au préalable un portefeuille de clients en plus de son capital. Cela lui garantit un début d’activité rentable. Ces clients peuvent provenir du réseau du futur courtier (famille, amis, relations, etc) ou être issus du portefeuille client de l’entreprise où le futur courtier travaille.
De nombreuses conditions administratives
Le futur courtier en assurances doit s’inscrire à l’organisme pour les registres des intermédiaires en assurances (ORIAS), ce qui lui permettra d’obtenir une carte professionnelle spécifique. Ce document est indispensable pour exercer, car il certifie que le courtier des assurances travaille en respectant le Code des assurances. Il doit aussi s’inscrire au registre du commerce afin de bénéficier du statut de commerçant.
Tout comme l’artisan, le courtier en assurances doit souscrire à une responsabilité civile qui le couvrira en cas de client insatisfait. Il doit aussi se mettre en relation avec un médiateur indépendant qui réglera ses éventuels conflits.
Finalement, devenir courtier en assurances résulte d’un véritable parcours du combattant. Mais toutes ces exigences lui garantissent un travail attractif et une bonne réputation auprès de sa clientèle.
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