Il y avait peu de chance qu’une pandémie de l’ampleur de la Covid-19 se produise. Elle est considérée comme un risque de la modernité selon Beck. En effet, une telle pandémie d’envergure mondiale ne se produit qu’une fois tous les 500 ans. Ainsi, il n’est pas étonnant que les experts en gestion des risques n’aient pas été préparés pour la Covid-19.
La pandémie du coronavirus était-elle prévisible ?
Une entreprise paie une prime pour bénéficier de l’indemnisation de son assureur. Cependant, il n’y a aucune garantie contre une pandémie mondiale. Les contrats sur les risques climatiques, par exemple, ne la couvrent pas. De plus, les assureurs ne sont pas non plus couverts contre d’éventuelles pandémies. Cependant, il existe des établissements de réassurance pour couvrir contre les évènements rares. Les primes y sont élevées, bien que la probabilité qu’un tel évènement se produise soit rare, compte tenu des conséquences économiques.
Une assurance pandémie pour mieux anticiper les risques ?
Il y a deux ans, des compagnies d’assurances étrangères spécialisées dans la prévention des épidémies ont souhaité lancer une assurance épidémie. À l’époque, les entreprises voulaient étudier le dossier, sans parvenir à un accord. Actuellement, d’autres sociétés construisent un modèle mathématique pour anticiper et prédire les épidémies comme la Covid-19. Elles défendent l’idée que l’assurance pandémie aurait été adéquate face à la crise sanitaire. Elles établissent également un nouvel indice « Sentiment Index » dans le calcul du risque. Cet indice prend en compte le rôle de la peur et de la panique dans le coût d’une épidémie.
La réaction des entreprises et des assurances pour gérer les risques
Les négociations entre les assureurs et les entreprises ont commencé en attendant que l’assurance pandémie soit mise en place. La crise sanitaire encourage les assureurs à être plus conscients des risques. À cet effet, ils augmentent leurs prix, mais excluent la pandémie du contrat d’assurance. Cependant, à cause de la Covid-19, certains assureurs ont déjà indemnisé de nombreuses sociétés pour les « pertes commerciales ».