Depuis qu’elle a commencé à travailler – « dès l’âge de 18 ans, pour des raisons familiales », précise- t-elle –, cette quadra a passé son temps à gravir les échelons, forçant le respect de tous ceux qui l’ont croisée pour sa capacité à relever des défis. Et, comme le rappelle Yves Richard, directeur de projets chez Klésia, « ses qualités de rigueur, d’organisation et d’ouverture d’esprit » ont toujours été au rendez-vous. D’autant qu’elle s’est accomplie, professionnellement, dans un univers pas franchement féminin, fait remarquer l’une de ses connaissances : celui de la maîtrise des risques, du contrôle interne et de l’optimisation des process. Mais à force de travail, Gwladys Albert s’est imposée.
Après avoir débuté sa carrière aux Assédic d’Île-de-France comme technicienne de traitements de masse (en clair, le tri du courrier et la saisie de chèques) elle décroche, après un bilan de compétences, un poste de « responsable en organisation-qualité, contrôle interne, conduite du changement » au groupement des Assedic de la région parisienne (GARP) et Centre national cinéma spectacle-intermittents (CNCS), devenu Pôle emploi services, lors de la fusion des Assedic et de l’ANPE en 2008.
C’est d’ailleurs cette même année qu’elle effectue ses premiers pas dans le monde de l’assurance au sein du groupe D & O, où elle doit mettre en place un dispositif de contrôle interne. Parallèlement, elle décroche au Cnam, en 2010, un certificat de management de la qualité avant d’obtenir en 2011 à l’Amrae un certificat de formation en stratégie de gestion des risques (Cefar). Après la fusion entre D & O et Mornay, qui donna naissance à Klésia, Gwladys Albert endosse des fonctions de management en contrôle des risques, chargée de rendre l’ensemble compatible avec Solvabilité 2. Aujourd’hui, c’est elle qui est à la tête du département contrôle interne – « je me suis attachée à créer une équipe pluridisciplinaire », explique-t-elle –, après avoir décroché en 2015 un MBA gestion et audit des risques et des assurances à l’École supérieure d’assurances (ESA).
Source : L’Argus de l’Assurance du 13/12/2018